lundi 27 avril 2009

Antennaire

L'antennaire de mon titre est soit une plante alpine soit un poisson au faciès assez lointain de nos critères esthétiques. Pourtant je vais parler d'autre chose. Récement, avec le retour des températures agréable et la floraison des plantes, les insectes se sont reveillés. Sur un arbre que je prénommais "arbre à coton" quand j'était petit, voila t'y pas que je me retrouve face à face avec une bestioles assez étonnante au point de vue de la survie.

Expliquez moi comment un papillon pareil peut exister. Ses antennes l'oblige à avancer à la vitesse d'un limaçon piqué à la morphine, tout en effectuant des virages à rendre malade un pilote de course ivre.

La journée était illuminée par quelques trop rares rayons de soleil. Heureuse coïncidence, un de ceux-ci eu l'idée de se montrer à ce moment précis. Les ailes qui auparavant présentait une couleur noir clair plutôt peu originale me présentèrent alors un reflet inattendu. Profitant de la vitesse assez réduite de l'animal, je put le photographier en toute sérénité. Puis il s'en fut, drapé dans sa robe moiré, les antennes battant au vent telles deux oriflammes (je sais pas trop ce que cela signifie, mais il me semble que c'est dans le ton).

Contrairement à ses apparences débonnaire, un jardin de campagne (ou non, d'ailleurs) peut se révéler une véritable cours des miracles. Ce papillon n'est qu'un exemple parmis tant d'autre. On peut aussi citer la guèpe aux pattes carrées, le mille patte tuyau d'arrosage, la mouche hélicoptère, le scarabé velu et tant d'autre. Amusez vous à regarder les insectes et autres "sales bêtes" qui ne manques pas de grouiller dans le moindre carré d'herbe folles.

A bientôt.

vendredi 17 avril 2009

Emergence

Ça y'est ! Depuis quelque jours, le printemps se fait un peu plus sentir dans mon jardin. En effet, un événement important viens de se produire. Il s'agit de la première émergence de libellule. Les larves ont passée tout l'hiver sous la glace de notre mare (devait pas faire chaud). Maintenant, à la faveur de plusieurs jours ensoleillés, les voila qui s'élance vers l'azur de leur petites ailes encore malhabile. La saison des libellules à commencé.

Comme d'habitude, la palme de la première sortie est attribuée à cette libellule au nom si poétique : la petite nymphe au corps de feu (Pyrrhosoma nymphula). Ce jeune individu ne possède pas encore la teinte rubis des adultes. Cette couleur reste d'ailleurs un mystère pour moi, au point de vue évolutif. Comment un insecte vivant dans des roseau d'un très beau vert s'est il retrouvé avec un costume cramoisi ? Ca ne manque pas d'élégance, mais c'est quand même assez peu discret.

J'ai été étonné par la sortie de deux autre espèces de libellules, que je n'attendait pas de sitôt. La première est la cordulie bronzée (Cordulia Aenea), magnifique aéroplane aux grand yeux verts. La deuxième, que vous pouvez observer sur la photo ci-dessus, est la libellule déprimée (Libellula depressa). Ce nom ne provient pas, comme on pourrait le croire, d'un trait de caractère de ces charmantes bestioles. Elles paraissent au contraire très satisfaites de voler au dessus de l'eau, se dorer au soleil et boulotter du moustique à longueur de journée. Qui ne les enviraient pas ? Ceux qui n'aime pas le moustique sont des rabat-joie.

Pour finir, voila un petit jeu. Dans cet enchevêtrement de joncs, serez vous capables de retrouver la libellule ? Il s'agit de la cordulie dont je vous avait parlé plus haut. J'avoue que, comme ça, c'est difficile. Par contre, en cliquant sur l'image (ce qui zoom très beaucoup), c'est vraiment plus simple. Et si vous tenez à conserver intact vos yeux, éteignez votre ordinateur. Puis sortez de chez vous et rejoignez sans tarder la mare la plus proche de chez vous et cherchez, cherchez la brindille rouge qu'est la petite nymphe au corps de feu, cherchez le reflet sur l'aile humide d'une libellule tout juste émergée.

La saison des libellules est arrivée.

A bientôt.