lundi 28 septembre 2009

D'eau, d'huile...

L'eau calme, c'est un fabuleux miroir déformant. Les formes, la lumière y sont reflétés avec des déformations étranges, voir pas reflétés du tout. Dans tout les cas, il s'agit d'un spectacle fascinant.

Les nuages, déjà superbes en eux même, donnent des nuances superbes à l'eau d'huile.

Innovez ! Plutôt que de prendre de banales photos de couchers de soleil au dessus de la mer : photographiez l'eau. Elle est bien souvent superbe en elle même.

Un peu plus agité, les reflets se font plus tourmentés.

Pour finir, je vais vous laisser méditer au sens de la vie, la vacuité du quotidien et tout ça devant un cliché bien symbolique. Le genre qui évoque la sérénité.

samedi 19 septembre 2009

Aigrette

Les plans d'eau de toutes tailles sont de formidables endroit ou chercher les plantes et animaux. Bien souvent, ce sont les oiseaux que l'on voit le mieux parmi ces derniers. Il y en a ici une diversité impressionnante, les uns petits et rapides, d'autre bariolés, certains ont de grandes pattes et d'autres un long bec. Aujourd'hui, je vais vous parler de deux espèce proches qui fréquente ce genre de milieu. Comme l'indique mon titre, il s'agit des aigrettes.

Tout d'abord je vais vous présenter la plus commune des deux espèce. Quand je dis commune, il me faut nuancer. Cet oiseau ne court pas les étangs. Par endroit, il est assez courant et on l'observe aisément, ailleurs il faut le chercher longtemps avant de l'apercevoir. Dans tout les cas, c'est un animal très craintif et il se sauve à la moindre vue d'un quelconque humain.


D'une élégance qui force l'admiration, l'aigrette garzette (Egretta garzetta) garde un plumage immaculé tout en passant sa journée les pieds dans la vase. C'est d'ailleurs à ses pieds qu'on la reconnait d'un de ses cousin, le héron garde-bœuf (Bubulcus ibis). Ce dernier, oiseau rustique et peu distingué se contente d'avoir les pieds de la même couleur que les pattes, c'est à dire noires. Plus snob, l'aigrette arbore des pieds jaunes vifs qui tranchent sur les pattes sombre lorsqu'ils sont visibles.

Plus active que les grands hérons que l'on voit faire le pied de grues (expression appropriée s'il en est) en attente d'un poisson, les petites aigrettes se déplacent plus activement et n'hésitent pas à poursuivre le petit gibier qui les intéressent (tétards, alevins, insectes aquatiques, ...) à grandes enjambées.

Voila la deuxième espèce dont je voulais vous parler. Il s'agit de l'oiseau de l'arrière plan. Les trois autre sont des aigrettes garzette, comme celles des photos précédentes. Vous vous êtes aisément rendus compte de la différence de taille qui sépare les deux espèces. C'est de là que la grande aigrette (Ardea alba) tire son nom. En effet, si la "petite" aigrette mesure entre 55 et 65 cm de haut, la grande atteint la taille d'un héron, c'est à dire environ un mètre de haut. Elle en a par ailleurs l'attitude plus patiente.

De par sa taille importante, la grande aigrette peut s'attaquer à des proies plus consistantes que sa cousine. Elle est par ailleur plus rare et ne s'observe pas très souvent. Son bec, noir en période de reproduction, vire au jaune en hiver. En revanche, ses pieds restes sombre en permanence, ce qui peut être un bon critère quand la taille n'est pas facile à évaluer.

Le meilleur moyen de se rendre compte de l'élégance de ces oiseaux est bien entendu d'aller les voir. N'hésitez plus et rendez-vous immédiatement à proximité de l'étang le plus proche de chez vous. Et si vous n'apercevez aucun de ces deux oiseaux, consolez vous en admirant tous les autre habitants de la zone humide. D'aucuns sont petits et rapides, d'autre bariolés, certains ont de grandes pattes et d'autres un long bec, mais ça vous le savez déja ...

jeudi 10 septembre 2009

Enfin vous saurez ...

Je suis content. Tout d'abord, j'ai eu pas mal de réponses à ma question. Mais surtout, personne n'a trouvé la solution. J'avoue que certain essais m'ont surpris. La réponse de corneille noire notamment était très recherchée : un zèbre que j'aurais roulé dans le gasoil. On l'applaudit. Mad est plus poétique avec ses couleurs de rêves d'étés.
Toujours est-il que vous attendez la réponse. Eh bien la voila :


C'est vrai que cette photo n'est pas très compréhensible à ce format. Je vais donc vous la décrire.
Le sol est constitué d'une multitude de galets colorés. Sur ce linceul minéral repose une couleuvre vipérine (Natrix maura), occise par les soins d'une famille éminemment sympathique.

Même commentaire que pour la photo précédente, mais le reptile se trouve maintenant sur le dos.

Peut être certains d'entre vous n'aurons-ils pas compris le lien entre le joyau de la semaine dernière et un reptile mort. A ceux-là je conseil de zoomer sur la photo N°2, ils comprendrons.
Pour une raison que j'ignore, les écailles ventrales de cet individu étaient irisées, ce qui était du plus bel effet.

Pour finir, j'offris une digne sépulture à la pauvre bête. Elle repose maintenant sous un énorme rocher ou elle paraissait vivante quand je l'y ai mise.

jeudi 3 septembre 2009

Et ça, c'est quoi ?

Pour fêter la fin des vacances, voila un petit jeu. Il est tout simple, vous allez voir. En fait, il s'agit simplement de deviner ce que représente la photo que vous trouverez quelques lignes plus bas. Après, il est conseillé de laisser un commentaire pour faire part de son/ses idées.


Je révélerais la vérité le week-end prochain ou celui d'après, je verrais. En attendant, je compte sur votre participation.

A bientôt.

mardi 1 septembre 2009

Land art

Le land art, comme on peut s'en douter, c'est l'art dans la nature. C'est un mode de création intéressant à plusieurs niveaux. Tout d'abord, il est agréable d'avoir pour studio une forêt touffue ou un bord de rivière frai et ombragé. Et en plus, le matériel est totalement gratuit. Il suffit de faire preuve d'un peu d'imagination : ce bout de bois moisi ne pourrais il pas servir de support à ce gros caillou qui lui même soutiendrais cette liane accrochée à cet arbre mort. Bien sur, l'artiste doit s'adapter au paysage dans lequel il se trouve. Je vais vous présenter ici quelques exemples et explications qui, je l'espère, vous donnerons des idées. Il s'agit exclusivement d'œuvres minérales, puisque édifiées au bord d'une rivière aux galets polis et colorés.

La création classique avec ce genre de caillou est l'équilibre. Vous en comprenez le principe, j'imagine. Le mieux est d'essayer de bien les placer et d'en faire plusieurs, une petite forêt de pierre. La couleur et la forme des galets mérite elle aussi l'attention du créateur. C'est cela qui donne une "personnalité" aux différents équilibres.

Sur l'arrête d'un rocher, ces pierres semble en pleine procession. Il est amusant de prendre un support quelque peu tarabiscoté et incliné, ce qui augmente la difficulté de la création et donc le mérite de l'artiste. L'œuvre en sera plus originale et souvent plus jolie. Cependant, la simplicité est parfois aussi efficace comme décoration.

Petite déclinaison sur le thème précédent. Ici, les pierres traverses la rivière grâce à un long morceau d'écorce déniché non loin de là. Le principe des ponts est une source d'imagination infinie autour d'une petite rivière et donne de très jolie choses.

Ce pont ci est plus audacieux puisque constitué de pierres en équilibre. L'arche minérale est quelque chose de très délicat à construire. Avec deux pierres passe encore, mais la difficulté s'accroit rapidement avec le nombre de cailloux.

Pour finir, voici une œuvre particulièrement facile à exécuter mais que je trouve fort décorative. Dans une dépression de rocher (ou toute autre dépression, sauf nerveuse) disposez en cercle des pierres de couleurs et de tailles différentes. Vous obtiendrez quelque chose de fort joli et qui a l'avantage d'être un peu plus durable que certaines idées évoquées ici.

J'espère que ce bref exposé vous a convaincu de l'intérêt du land art. Cependant, il est de mon devoir de vous présenter les menus dangers auquel vous expose la pratique de cette activité. Vu que ça prend parfois pas mal de temps, vous risquez l'insolation, ou les engelures selon la saison. Si vous travaillez avec des cailloux d'un poids non négligeable, aillez un peu de compassion avec vos orteils et évitez de leur faire faire la connaissance de votre matériel un peu trop brutalement. D'autre dangers vous guettent, tous plus insidieux les un que les autres. L'artiste dans la nature doit apprendre à se méfier de celle là même qui lui fourni son matériel.

Mais que ces risques ne vous empêchent pas de partir sur le champ (au sens propre et/ou figuré) pour apporter vous aussi votre contribution à l'œuvre conjuguée de l'humain et de la nature. Soyez patients et imaginatifs. Bon courage.

A bientôt.