lundi 30 mars 2009

Papillon

Aujourd'hui, je vais juste vous présenter deux photo que j'aime bien. Je les ai prises à l'occasion d'une visite d'un parc spécialement aménagé pour accueillir le plus de papillon possible. C'était très réussi et l'endroit était fort agréable.


Ce papillon aux jolis motifs se nomme un Zygène (Zygaena sp.). Vous pouvez être certain de le trouver à la fin de l'index de n'importe quel ouvrage entomologique. Quand à la plante, vous avez tous reconnus ... le pissenlit bien sûr (comment ça non ?).

Très joli mélange de fushia et de jaune. Le buddléia (dont la fleur orne cette photo) est surnommé "arbre à papillon". Il le mérite. Quand au papillon, il s'agit d'un Fluoré (Colias alfacariensis)

Il est vrai que ces photos ne sont pas encore de saison, mais mes clichés commence à se faire rare. Heureusement, le printemps semble en bonne voie. En attendant, profitez de ce qu'il reste de mauvais temps.

A bientôt.

lundi 23 mars 2009

Grenouille agile

Plusieurs sortes de grenouilles habites nos contrées sauvages. Beaucoup d'entre elles portent bien leur nom (telles les grenouilles rousses et vertes). C'est également le cas de celle dont je vais vous parler aujourd'hui : il s'agit de la grenouille agile (Rana dalmatina). Celle-ci est, pour l'instant, la seule à avoir réellement élue domicile dans notre mare.

Portrait de l'intéressée.

La grenouille agile est très proche cousine de la grenouille rousse et lui ressemble beaucoup. Du coup, il est conseillé de l'attraper pour la reconnaître. Si le talon de la patte arrière tendue vers l'avant dépasse le nez, il s'agit d'une grenouille agile. Et si cela vous répugne de toucher ces petites vermines gluante, eh bien sachez que ça arrange la grenouille.

Ponte en gros plan.

Les grenouille agiles commencent à pondre vers la mi-mars, c'est à dire en ce moment. Les pontes sont des gros amas de matière gélatineuse amarrés à des plantes aquatiques (dans l'eau donc). Au début, les embryon ressemblent à de petits points noirs, puis ils grossissent et aquiert un semblant de forme. Et qu'est ce qui sort de ces œufs ? Hein ? "Des grenouilles !" "Des poissons !" "Des poules !" "Mon petit frère !" "Des têtards !" Oui ! C'est ça ! Très bien dans le fond. Bien évidemment, il s'agit de têtards, petits chenapans. Sur ce, vous pouvez partir à la recherche de ces affectueuses petites bêtes pour leur tenir la jambe (ah ah).

A bientôt.

mardi 17 mars 2009

Mousse 2

Je vous avais dis il y à un petit moment que je vous reparlerais de la mousse. C'est ce que je vais faire aujourd'hui. En fait je ne vais pas en parler beaucoup, surtout vous montrer des photos.

La mousse est ici répartie en petits dômes verts, très esthétiques.

Ces deux photos ont été prisent sur une grosse souche en décomposition. La mousse supporte assez bien la frugalité et est capable de se nourrir de tout. On peut donc la trouver dans beaucoup d'endroit sous diverses formes. En revanche, il est une chose que les mousses adorent : c'est l'humidité. C'est dans de tels milieux que l'on pourra trouver les mousses les plus épanouies.

A bientôt.

lundi 9 mars 2009

Grimpereau

"Tsip tsip tsip", un imperceptible mouvement dans les branche, voila tout ce qu'on à d'habitude la chance d'observer de cet oiseau. Le grimpereau des jardin (Certhia brachydactyla) est une sorte d'incarnation de la discrétion. Il faut dire qu'avec une taille de 12 cm et un poids de 10 g il n'a rien d'un pachyderme.


Pourtant, cet hiver, j'ai "redécouvert" cet oiseau. Je l'avais déjà entr'aperçu quelques fois, mais jamais très bien ni très longtemps. Et voila que deux (au moins) de ces charmants volatiles ont découverts notre mangeoire. Dès lors ils se sont fait une joie d'y revenir presque chaque jours. Étonnamment, ils étaient les moins farouches des oiseaux présents. Je pouvais m'avancer vers la mangeoire sans les voir, ils ne déguerpissais que si je m'approchais à moins de 10 mètres, et encore. Beaucoup plus frêles que la plupart des autre oiseaux (mésanges hargneuses, verdiers ventripotents, serins belliqueux,...), ils n'était pourtant pas très effrayés par les menaces de ces derniers. Ils s'éloignait rapidement puis revenais toujours, picorant les boules de graisses, accrochés à l'écorce.


Zoomez donc sur cette photographie. Le grimperau à le bec ouvert, occupé à grignoter son morceau de gras.

Plusieurs fois je tentais de les photographier, mais la lumière d'hiver grisâtre ne donnais aucun cliché publiables. Heureusement, le printemps commença à pointer ses bourgeons et je pus profiter de quelques journées ensoleillées pour mes affuts. Je me posais sur un siège de camping, à 5 ou 6 mètre de la mangeoire et j'attendais. Ils étaient les premiers à revenir.


L'animal n'est pas rare. Si vous vivez à proximité d'un petit/grand/moyen bois, il est tout à fait possible que vous ayez près de chez vous plusieurs de ces petit volatiles. Si vous désirez l'observer, il va falloir le chercher. Ou tout bètement mettre une mangeoire près de votre maison. Bien sur je ne saurais être tenu responsable de l'absence de grimperau chez vous.
Cherchez bien.

A bientôt.

dimanche 1 mars 2009

Perce-neige

Bien connu pour sa précocité printanière, le perce-neige (Galanthus nivalis) n'est guère ignoré de personne. C'est vrai qu'il est très joli. Pourtant, il est vraiment très discret. Pas plus de 15 centimètres, ça passe facilement inaperçu dans l'herbe. C'est ainsi que chaque année, les quelques plants qui survivent dans mon jardin passe non loin de la mort (c'est à dire d'une chaussure distraite). Heureusement chaque année ils reparaissent.


Un de ces rescapé. Celui-ci porte mal son nom, la neige a fondue depuis longtemps. Ce n'est bien sûr pas une raison de lui en vouloir.

Le perce-neige est habituellement la première plante à pointer le bout de son germe. Cette année, elle est arrivé juste un peu avant les crocus. Ses trois pétales d'un blanc immaculé (bon, peut être un peu verdâtre parfois) se balance au bout d'un mince poteau de réverbère. Au pied du végétal s'étalent deux minces feuilles.

La fleur en gros plan. On remarque ses trois long pétales écartés et les trois autres plus rapprochés (ceux avec la tache verte).

Un joli contre-jour de la plante.

Si vous trouvez une ou plusieurs de ces plantes, admirez là (les) mais évitez de les cueillir. Cela vaut d'ailleurs pour toutes les plantes, mais le perce-neige est plutôt rare à l'état sauvage. Il convient donc de le protéger.

Bon printemps.
Et à bientôt.