samedi 20 juin 2009

Caloptéryx

Caloptéryx ? A quoi peut bien ressembler un animal avec un nom pareil ? En fait il s'agit tout simplement d'une famille de libellules. Les caloptéryx (Calopteryx sp.) comptent 4 espèces en France. Il s'agit de libellules de taille moyenne, avec des couleurs métaliques allant du bleu au rouge cuivré en passant par le vert. De plus, leurs ailes (très finement nervurées, c'est un signe caracteristique) sont plus ou moins colorées selon les espèces et le sexe.

Un mâle que l'on reconnais à sa couleur bleu-vert et à ses ailes colorées.

Ces libellules s'ébatent autour des ruisseaux, rivières et fleuves de presque toutes les tailles. Certaines espèces sont plus vulnérables à la pollution que d'autre, ce qui peut être un critère quand à la pureté de l'eau d'une rivière.

Cet individu est une femelle, ce que l'on devine grace à sa couleur verte ainsi qu'a ses ailes dénuée de toute tache de couleur. Attention, les femelles d'une des espèces de caloptéryx ont une tache sur l'aile, mais elles conservent une coloration bien différente du mâle.


Le matin, la température n'est pas encore très élevée. Les insectes, qui ne peuvent réguler la température de leur corp, sont donc plutôt lent, voir completement apathiques. C'est la que l'on peut les observer de près et en prendre des photos sans trop de difficulté.

Ici, nous assistons à l'accouplement de deux de ces superbes brindilles volantes. Si vous avez lu l'article correctement vous devez être en mesure d'identifier le male et la femelle. La figure qu'accomplissent ces insectes pour se reproduire est apellé "coeur copulatoire". En effet, le corps des deux libellules donne une forme qui ressemble à un coeur.

Les photos de cet article représentent deux espèces de caloptéryx. Deux photos pour le caloptéryx éclatant (Caloptéryx splendens), deux photos pour le caloptérix vierge (Caloptéryx virgo). A vous d'essayer de différencier les deux espèces (même si vous n'arrivez pas à les nommer, c'est pas grave). Proposez moi vos idées d'identification dans les commentaires et je vous répondrais.
En fait il suffit d'un seul indice. Par contre, c'est beaucoup plus difficile pour la femelle. Il devient nécessaire d'avoir un livre d'identification.

A bientôt.

lundi 15 juin 2009

Le cas tor

La semaine dernière, je vous avais mis au défi de reconnaitre ce qu'une photo représentait. Les réponses furent nombreuses, mais la réponse exacte n'a pas été découverte. La solution proposée par Mad (des traces de dents) est la plus approchante de la réalité : il s'agissait d'un tronc coupé par un castor.


Le castor est un animal assez difficile a observer (pas partout, il est vrai). En revanche, il est assez aisé de savoir s'il fréquente une zone grâce aux nombreuses traces qu'il y laisse. Cela va de l'odeur au branches écorcées.

Ce tronc faisait pas loin de 30 centimètre le diamètre. Le castor est capable d'abattre des arbres très imposants afin de pouvoir manger l'écorce et les feuilles du monument.

Le cou de la girafe lui permet d'atteindre les feuilles jusqu'à une hauteur de 6 mètres. Les dents du castor viennent à bout de n'importe quel arbre jusqu'à un diamètre de 1 mètre. Deux moyen d'atteindre les feuilles sans grimper aux arbres. Sacrées bestioles.

A bientôt.

lundi 8 juin 2009

Cékoiça ?

Pour rompre un peu avec la morne monotonie du quotidien, je vous propose (encore) un petit jeu. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est tout bête : je vous présente une ou plusieurs photos étranges et c'est à vous d'essayer de deviner de quoi il s'agit. La réponse viendra la semaine prochaine.
Voici l'image :

Bonne chance.

NB : Je tiens à préciser que ce genre d'article n'est pas là seulement pour m'attirer des commentaires. Cela dit, si vous tenez vraiment à me faire plaisir ...
S'il vous plait ...

mardi 2 juin 2009

Ils sont partout

Immobiles, silencieux, camouflés parmi les ombres moite de la végétation, ils se tapissent. Rien ne bouge et pourtant ils sont là, tout autour. S'il arrive que l'un d'entre eux soit repéré, son aspect débonnaire le fait passer pour un être inoffensif. Mais ne vous y trompez pas, ils nous observent. De quoi je parle ? Voila de quoi je parle :

Avouez que l'on ne devine rien des intentions louches de ces bestioles. Moi même ai longtemps été abusé par leur aspect inoffensif et un peu mou. Cependant je vous le dis : les escargots rayés nous espionnent.

Je sais ce que vous êtes en train de penser : "Les escargots sont pas si mauvais, avec du beurre et de l'ail.", "Tout le monde sait que c'est des bilboquets qu'il faut se méfier.", ... Sachez que vos commentaires railleurs me laissent froids. Car enfin, si les escargots rayés n'en ont pas après moi, comment expliquer que j'en trouve régulièrement collés à une plante, invariablement rentrés dans leur coquilles. Ce ne sont pas les preuves qui manques :

Ils ont crus me berner avec leur camouflage. Il faut dire qu'ils se fondent habillement dans n'importe quel décor, mais il n'est pas né l'escargot capable de me rouler, morbleu !

Vous remarquez sans peine le petit air sournois qu'ils prennent quand ils se sentent observés.

Cette coquille était vide, mais qu'on ne me fasse pas croire que je l'ai trouvé par hasard. Je pense qu'il s'agissait d'un avertissement.

J'ai trouvé celui-là ce week-end collé à un roseau. Avouez que ce n'est pas un support commun pour un escargot. De plus, c'est un des plus gros que j'ai pu observer.

Si après cet article vous vous dites : "Bah mince alors, je le savait pas parano.", je tiens à le préciser, je ne suis pas paranoïaque. Ce qui ne les emmpèche pas d'être tous après moi, d'ailleurs.

A bientôt.