mardi 26 janvier 2010

Le soleil et l'eau

Le paysage à un avantage sur les oiseaux ou les insectes, il est assez peut farouche. Par conséquent, il est parfois plus aisé d'en prendre des photos. Malgré le fait que ce genre de clichés m'intéresse moins que d'autres, il m'arrive parfois d'en prendre des jolies (ou en tout cas que je considère comme tel). Et comme je suis généreux, je vous en fait profiter.
La séance d'aujourd'hui portera sur quelques paysages aquatiques de Camargue.

Mon appareil photo, bien que montrant quelques signe de mauvaise volontés dans certains moment critiques, est tout de même capable de donner de très bon résultats. Des résultats souvent involontaire de ma part comme de la sienne. Toujours est il que c'est bougrement joli, ce halo vert et bleu cerclant un soleil jaunes.

Un plage et de l'eau, classique. Mais là, il y avais de l'eau des deux côtés. Et en plus d'innombrables tronc usés par les marées se dressaient tout droit dans le sable, pareil à des sentinelles pétrifiés (il faut que je réfléchisse à un carrière de poète).

Cette photo a été prise sur une petite jetée de pierre. La vue y était très jolie, les vagues s'écrasaient sur les rochers dans le soleil couchant. Seulement, la mer semblait en avoir après moi. Sitôt que je mis en place au bord de l'eau pour une vue rasante de la mer et du soleil, elle me fit comprendre d'une manière assez humide qu'elle n'appréciais pas ma proximité. Alors, bravant l'aqueux courroux, je décidais d'immortaliser quelque bribes de cet élan fluide, ce jaillissement liquide que chaque possesseur d'appareil électronique onéreux à appris à redouter. Je fus victorieux, la mer n'ayant réussi à m'assener que quelque éclaboussures salée.

Cette photo m'a parue banale lors de la prise de vue. Pas plus réussie qu'une autre, pas non plus plus laide. A son visionnement (ça se dit, ça ?) je me suis rendu compte qu'en fait elle était superbe. Franchement, c'est une de celle que je préfère (je ne peux pas dire que j'en suis fier puisque je ne suis pas pour grand chose dans sa réussite).

Je ne doute pas que ces quelques clichés vous ont donné une envie folle de déménager en Camargue. Ce qui est loin d'être une mauvaise idée. En plus de très beaux paysage, le pays abrite un nombre d'oiseau hallucinant en hiver, ce qui peut rendre n'importe quel endroit formidablement attractif.
Je vous conseille en tout cas d'essayer d'y faire un tour.

A bientôt.

dimanche 17 janvier 2010

Mes plus belles photos ratées

Malgré mon talent incontestable, il m'arrive de temps en temps de rater des photos. Et encore plus rarement, ces photos s'avèrent être bien ratée. En clair, elles donne quelque chose d'inattendu et de pas toujours aussi ratée qu'on crois. Parfois, c'est une maigre consolation en regard de la photo réussi qu'elle aurait été, mais certaines donne des résultats surprenant et pas décevant le moins du monde. Voici la première publication de ces photos, il y en aura d'autres.

Ce jour là, je suis passé à côté d'un rêve (waow, quelle formule). L'éclair de cette photo est une cordulie bronzée (Cordulia aenea), une magnifique libellule au corp vert métallique. Photographier un libellule en vol est une tache assez malaisée, mais un résultat réussi serait magnifique. C'est raté.

Peut être certain vont ils hurler au moindre effort alors je préfère avouer tout de suite : cette photographie à déjà été postée sur ce blog. Toujours est il qu'elle convient parfaitement pour l'article d'aujourd'hui.
Essayez de photographier un papillon posé. Peut importe le nombre d'essai que vous ferez, le papillon aura les ailes fermées. Peut être n'est ce pas de la méchanceté de la part de l'insecte, mais alors pourquoi ?

Photo rasante sur une plage avec en premier plan un coquillage blanc strié. Superbe. Évidement l'appareil photo n'était pas d'accord et préféra une mise au point plus abstraite, en plein sur le coin le plus vide de l'image. J'aurais pu la refaire, mais je ne l'avais pas remarqué. Tant pis.

Un de mes plus grand regret. Mon appareil photo (encore lui, décidément tout est de sa faute) réagi à la vitesse d'un limaçon piqué à la morphine, et ce n'est pas toujours suffisant. En l'occurrence, je vis s'envoler (c'est cas de le dire) l'espoir d'une photo de héron cendré (Ardea cynerea) en vol.

Une seule conclusion à cet article : quand vous ratez vos photos, faites le bien.
C'est déjà ça.

dimanche 10 janvier 2010

La neige est tombée

La neige est tombée. Tout est blanc et cotonneux. Il n'existe plus d'autre forme que la courbe et chaque bosse a l'air d'un polochon douillet. Partout, la blanche couverture s'est déposée, cachant chaque centimètre carré du sol. On ne peut que deviner la forme de celui-ci. Parfois, un élément plus haut que les autre dépasse. Il est alors coiffé d'un petit chapeau de neige.

Ça, c'est un petit pont. Par dessus s'est accumulé environ 40 centimètre de neige. J'ai calculé (ou plutôt j'ai demandé à mon frère de le faire) que la neige présente sur ce seul pont, c'est environ 1000 boules de neiges potentielles.

Devant la porte (pourquoi là, d'ailleurs ?), des stalactites pendent de la gouttière. Les dents de glaces grandissent, petits à petits, et finissent par se souder.

Les colonnes de glace, quelle expression classe.

Petite question, cette image est elle en noir-et-blanc ?

Un globe de lumière recouverts de neige en pleine nuit, un morceau de bois torturé et voila une scène digne de n'importe quel conte de fée.

Alerte à la neige. Alerte à la neige. Alerte à la neige. Alerte à la neige.

Mais est-ce-qu'elle dérange tant que ça, la neige ?